alias "HAO JI TANG"

Cinq mois après sa sortie de prison aux États-Unis, M. Tang a officiellement changé de nom pour Hao Ji Tang dans des circonstances plus que suspectes. Sous cette nouvelle identité, il a créé sa propre société de conseil, Imperial Art Group, spécialisée dans le marché de l'art asiatique. Il a rédigé un CV détaillé et élaboré, vantant sa prétendue expertise en art asiatique. Fort de cette nouvelle identité, il a voyagé en Europe et travaillé comme expert. Il revendait les objets qu'il avait acquis tout en apparaissant dans des vidéos promotionnelles, des newsletters et des catalogues, mettant en avant la qualité des articles vendus aux enchères et son propre savoir-faire. Des plaintes ont été déposées contre lui auprès du Bureau d'éthique commerciale de l'Ontario, une personne affirmant avoir perdu 30 000 $ dans une escroquerie à l'assurance lors d'une vente aux enchères. Toute tentative de le contacter a révélé des adresses inexistantes et des numéros de téléphone hors service. En janvier 2014, la véritable identité de Hao Ji et ses antécédents judiciaires ont été découverts et divulgués sur Internet. M. Tang a intenté une action en diffamation contre l'une de ses victimes, qui a été rejetée en décembre 2014. Une contre-attaque judiciaire déposée par cette même victime a abouti à une condamnation de M. Tang à hauteur de 382 756,64 $, somme qui reste impayée. Par conséquent, toutes les annonces commerciales et les activités promotionnelles de M. Tang, mettant en avant sa prétendue expertise en antiquités, ont disparu, et il a rapidement disparu de la circulation, laissant derrière lui d'importants frais juridiques impayés.